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Michel Maffesoli
Voici la sixième note de notre série sur les valeurs. Nous la devons à Michel Maffesoli, sociologue bien connu, membre de l’Institut universitaire de France. Michel Maffesoli revisite les distinctions, trop souvent négligées, entre morale, éthique et déontologie.
Luc Ferry présente sa note "Révolution des valeurs et mondialisation"
Luc Ferry
La mondialisation produit trois effets qui doivent particulièrement nous préoccuper : d’abord, elle impose un accroissement du degré de concurrence entre les salariés ; ensuite, elle réduit considérablement la marge de manœuvre des États-nations ; enfin, elle conduit à une perte sans précédent du sens de l’histoire.
L’hôpital est un lieu chargé d’éthique. Le plus grand dénuement y côtoie des trésors d’humanité et d’hospitalité, nés de cette incroyable capacité à se soucier des autres qui habite un tel lieu. Si l’hôpital n’oblige pas à porter attention à la présence de l’autre, au moins sollicite-t-il chacun dans son humanité.
Emmanuel Hirsch
L’hôpital est un lieu chargé d’éthique. Le plus grand dénuement y côtoie des trésors d’humanité et d’hospitalité, nés de cette incroyable capacité à se soucier des autres qui habite un tel lieu. Si l’hôpital n’oblige pas à porter attention à la présence de l’autre, au moins sollicite-t-il chacun dans son humanité. Au fil d’une démarche traversée d’un altruisme rousseauiste, Emmanuel Hirsch promeut les valeurs d’une démocratie sanitaire fondée sur cette capacité d’accueil qui conditionne la possibilité de faire face aux problèmes posés par le malheur social et en particulier certaines formes de marginalité.
Alain-Gérard Slama présente sa note La Responsabilité.
Alain-Gérard Slama
La septième note de notre série sur les valeurs, que nous devons à Alain-Gérard Slama, est consacrée à la notion de responsabilité, étudiée dans une perspective généalogique. Fondement majeur de nos sociétés démocratiques, intrinsèquement liée à la modernité, l’idée de responsabilité est aujourd’hui en crise. Ce phénomène traduit un « syndrome de régression », un retour à une société totalisante, voire « holiste », où l’individu est irrémédiablement subordonné à des nouvelles formes d’appartenance au sein desquelles il se retrouve aliéné. En réponse à cette crise, qu’il relie avec le délitement de l’État providence, Alain-Gérard Slama propose une solution inscrite dans la tradition libérale française, qui consiste en la création d’un système de solidarité assurantielle.
Henri Madelin, jésuite et professeur au Centre Sèvres de Paris, présente sa note sur la liberté religieuse.
Henri Madelin
Pour la cinquième note de sa série sur les valeurs, la Fondation pour l’innovation politique s’intéresse à la liberté religieuse. Henri Madelin, jésuite et professeur au Centre Sèvres de Paris, étudie les contours de cette notion, ses différentes dimensions et l’impact de sa prise en compte, aussi bien pour le monde religieux que pour l’État.
André Glucksmann
Intitulé Liberté, Égalité, Fraternité, ce texte, que nous devons à André Glucksmann, ouvre notre série consacrée aux enjeux et aux contentieux de valeurs qui traversent notre communauté politique.
André Glucksmann
Intitulé Liberté, Égalité, Fraternité, ce texte, que nous devons à André Glucksmann, ouvre notre série consacrée aux enjeux et aux contentieux de valeurs qui traversent notre communauté politique.
Dominique Schnapper, sociologue et membre du conseil scientifique de la Fondapol appelle notre attention sur l’importance de l’engagement et sur le sens dont il est porteur dans les sociétés individualistes.
Dominique Schnapper
Dominique Schnapper, sociologue et membre du conseil scientifique de la Fondapol appelle notre attention sur l’importance de L’engagement et sur le sens dont il est porteur dans les sociétés individualistes.
Ce texte est le deuxième de notre série consacrée aux enjeux et aux contentieux des valeurs, question que nous avons placée au cœur de nos travaux de recherche et de réflexion aux côtés de la croissance, de l’écologie et du numérique.
Paul Thibaud, essayiste nous présente sa note intitulée « La Fraternité » dans laquelle il redonne ses lettres de noblesse à cette notion fondatrice de la République française. Il s’agit de la troisième note de la série de la Fondapol consacrée aux valeurs.
Paul Thibaud
Voici la troisième note de la série que nous consacrons aux enjeux et aux contentieux de valeurs. Elle est intitulée la Fraternité et nous la devons à Paul Thibaud. Essayiste, Paul Thibaud redonne ses lettres de noblesse à cette notion fondatrice de la République française.
Corine Pelluchon, spécialiste de philosophie morale et politique et maître de conférence à l'université de Poitiers, présente sa note "Ecologie et libéralisme". Cette dernière soulève le problème de l'adéquation entre les préoccupations écologiques portées par notre époque et les intérêts du libéralisme économique et politique. Selon C. Pelluchon, il est indispensable de considérer que ces deux courants peuvent et doivent se compléter mutuellement, au lieu de voir l'écologie en adversaire gênant du libéralisme, comme on le fait trop souvent aujourd'hui.
Corine Pelluchon
Comment concilier efficacement les intérêts du libéralisme et les enjeux écologiques auxquels notre société accorde de plus en plus d'importance ? Dans sa note Ecologie et libéralisme, Corine Pelluchon propose plusieurs pistes de réflexion afin de ne plus percevoir l'écologie et le développement durable comme des valeurs, en opposition avec les préoccupations économiques et politiques de notre époque.
Commentaires
J’ai visionné la vidéo de l’interview, et j’aimerais dire que le communautarisme n’est pas l’idéal citoyen, il est son contraire. L’idéal citoyen, ce sont des gens qui mettent de côté leurs appartenances communautaires pour se retrouver sous une même culture, un sentiment national qui sert de cohésion sociale. Cela ne doit pas être perçu comme une contrainte mais, bien au contraire, comme une nécessité. Si l’on revient (et je ne vois pas pourquoi cela serait forcément et nécessairement le cas) au tribalisme, il se passera ce qui s’est toujours passé dans l’Histoire, lorsque des clans divers cohabitent sur un même territoire, sans aucune cohésion sociale (la culture et l’éducation, une même langue, une histoire commune), il y aura inévitablement des guerres tribales. Cela a déjà commencé en France. Le vivre ensemble exige un certain nombre de conditions contraignantes. C’est ainsi. C’est la liberté qui l’exige. Le Contrat social c’est renoncer à une part de sa liberté pour vivre ensemble. Je trouve par ailleurs trop facile le discours qui consiste à qualifier de « réactionnaires » et de « dépassés » les valeurs, les principes et les notions sur lesquelles nous nous sommes construits et qui font partie de notre histoire. Néanmoins, je prendrai le temps de lire la note de Mr. Maffesoli prochainement.
Cordialement.
Où puis-je me procurer la note « Morale, éthique et déontologie »? J’habite dans la région de Chartres.
Merci de votre réponse,
Lotus Engel
Merci de votre intérêt. On peut télécharger la note sur http://www.fondapol.org/etude/morale-ethique-deontologie-michel-maffesoli/