Catherine Tricot, Dominique Reynié, Yves Calvi
|11 mars 2021
C’est un double débat qui anime les écoles et les grandes écoles, mêlant à la fois « islamo-gauchisme » et assassinat de Samuel Paty, notamment à la suite de l’épisode de l’Institut d’études politiques de Grenoble, où deux professeurs ont vu leurs noms placardés dans l’établissement par un syndicat d’étudiants les accusant d’être islamophobes.
🎙️@DominiqueReynie: « Il y a des recherches sur l’influence des évangélistes sur Trump et Bolsonaro. Il y a des recherches sur le catholicisme et son lien avec l’extrême droite. Alors pourquoi ne pourrait-on pas faire des recherches sur la relation entre extrême gauche/islamisme? » pic.twitter.com/VloHvNINVj
— Fondation pour l’innovation politique (@Fondapol) March 12, 2021
« Ce que j’ai trouvé choquant, perturbant et inquiétant, c’est qu’en 2021, quelques mois après l’assassinat de Samuel Paty, on peut avoir deux universitaires qui se trouvent en danger parce qu’ils ont tenu des propos qui sont jugés contestables », explique sur RTL Dominique Reynié, professeur à Sciences Po, directeur général de la Fondapol.
Il estime préoccupant qu’un professeur ne puisse s’exprimer qu’à travers les médias, parce que l’université « n’est plus un lieu de débats ». « L’université, par construction, sa raison d’être c’est le débat et la discussion », rappelle Dominique Reynié, qui se dit « préoccupé pour l’avenir de l’université ».
Retrouvez l’émission dans son intégralité sur rtl.fr.
Aucun commentaire.