La Haute Cour de justice britannique a éclairci sa position sur l’usage de site de micro blogging Twitter en salle d’audience au cours d’un procès. En effet, des directives contradictoires avaient été données tant au public qu’aux journalistes pendant la comparution de Julian Assange, fondateur du site Wikileaks, la semaine dernière. La procédure avait pu être suivie minute après minute sur Twitter lors de la première audition mardi dernier, suite à l’autorisation donnée par le juge Howard Riddle. A l’inverse|, lors la seconde audition, deux jours plus tard, le juge de la Haute cour de justice avait interdit l’usage de Twitter et autres messages aux journalistes.
La Haute Cour a donc précisé lundi sa position dans un avis préliminaire qui sera suivi d’une consultation sur le sujet, notamment avec les médias. Elle rappelle qu’il « n’y a pas d’interdiction légale sur l’usage de communications par messages écrits en direct » mais il revient au juge d’autoriser ou non l’usage de Twitter en fonction du risque posé « au bon fonctionnement de la justice ». Ainsi, l’envoi de messages silencieux à partir d’un appareil mobile ne pose pas de problème général d’interférence avec le bon cours de la justice selon la Cour mais un risque existe dans certaines affaires criminelles, « où des témoins en dehors du tribunal peuvent être informés de ce qui s’est déjà passé dans le tribunal ». Les personnes présentes devront donc demander l’autorisation au juge d’utiliser leurs portables au coup par coup. L’usage de Twitter pourrait aussi dans certains cas être restreint aux seuls journalistes, afin de limiter les interférences électroniques avec les appareils d’enregistrement du tribunal et pour éviter de perturber l’audience.
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