Cette note de la Fondation pour l’innovation politique s’intitule Pour la croissance, la débureaucratisation par la confiance.
Les auteurs, Pierre Pezziardi, Serge Soudoplatoff et Xavier Quérat-Hément demandent que l’on prenne appui sur l’effet réformateur produit par Internet dans les entreprises comme au sein des administrations. Ils proposent d’utiliser cet effet pour sortir d’un modèle hiérarchique obsolète qui inhibe l’innovation, empêche la coopération et finalement aussi la cohésion entre les différents acteurs au sein d’une même institution. Les trois auteurs sont intervenus lors de notre événement Le progrès, c’est nous ! le 16 novembre 2013.
Stock épuisé.
38 pages | Novembre 2013 | ISBN : 978-2-36408-046-1
Commentaires
Pour plus de confiance au sein de nos sociétés = une méthode & des outils simples d’acquisition & d’utilisation par une stratégie dite à petits pas.
Dans un premier temps au sein des PME/PMI avec pour buts moins de disfonctionnements ( moins: de défauts des services et produits fabriqués moins d’accidents-MP / de stress / d’absentéisme .. .. ) & les salariés étant aussi des parents, des citoyens – une fois ces qq. outils acquis les utiliser par exemple pour plus de démocratie participative au sein des quartiers – des communes
Une note remarquable et rafraichissante dans un moment où la valeur de confiance, en la société et son avenir, et placée ici au sommet, a du mal à percer le brouillard défaitiste et mortifère ambiant !
Contrairement au chapeau un peu insipide que vous donnez à lire pour résumer cette note, celle-ci ne parle pas que de « l’effet réformateur produit par Internet », mais surtout de l’espoir et de l’envie de réforme pour mieux agir, individuellement et collectivement, grâce aux NTIC mais pas seulement.
Les auteurs expriment une critique juste et justifiée contre la pesanteur des structures, petites et grandes, critique qui devrait trouver un large écho car c’est un sujet au combien nécessaire pour redonner des couleurs vives à notre triptyque républicain.
Par la construction de structures « agiles » qui favorisent la souplesse, les idées, les initiatives, et la coopération contre une vision hiérarchique favorisant la défiance (aujourd’hui dominante dans le secteur public comme privé) on arriverait à mener de front dans notre modernité écornée, la quête de l’efficience et celle du sens.
Au final il y a ainsi dans cette note la trace d’une vraie perspective Politique avec un grand P, celle qui écrit la recette du faire société.
Bravo aux auteurs!