51 associations et commerces sous surveillance

Anne-Sophie Damecour | 27 mai 2025

Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, a assisté lundi 26 mai à la préfecture, à Nanterre, à la cellule de lutte contre l’islamisme. Plusieurs dizaines de commerces et d’associations sont visées.

CE N’EST PAS un hasard si le ministre de l’Intérieur et désormais président des Républicains -, Bruno Retailleau, a choisi la préfecture de Nanterre pour participer à une cellule de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire (Clir), quelques jours seulement après la publication d’un rapport sur l’influence des Frères musulmans en France. Un rapport qui met en lumière la notion d’« écosystème islamiste » avec des liens ambigus entre les sphères politique, cultuelle et associative. Dans les Hauts-de-Seine, le préfet, Alexandre Brugère, a justement demandé la fermeture, le 7 mai, de l’institut Lissen, à Colombes, pour des manquements en matière de sécurité incendie. Un « exemple flagrant de cet écosystème », selon lui, avec des « soupçons d’islamisme caractérisé par des images de personnages sans visage ». « Un mauvais mélange des genres », souligne le représentant de l’État dans le département, rappelant que « le directeur de l’établissement est également le directeur de cabinet du maire ». « Contrôler les publications des jeunes consciences » « Le préfet des Hauts-de-Seine est l’un des plus engagés sur ce front », a souligné en introduction à la réunion Bruno Retailleau, qui a signé la préface d’un essai intitulé « Combattre l’islamisme sur le terrain, témoignage d’un préfet de la République », publié il y a quelques jours par… Alexandre Brugère, justement. Un texte édité par la Fondation pour l’innovation politique, avec le feu vert du ministère de l’Intérieur, dans un timing quasi parfait entre la révélation du rapport sur les Frères musulmans et la fermeture de l’Institut Lissen.

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