Benoît Hamon devrait le savoir :ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fait tomber la fièvre. Pourtant, le CEO (sic) de l’ONG Singa, dédiée à l’inclusion des réfugiés, s’en est pris, dans un post Linkedln, à Didier Leschi, le patron de l’Offïce français de l’immigration. Son crime : avoir publié une note qui alimente « la rhétorique de l’invasion et de la submersion propre à l’extreme droite ». Intitulée « L’immigration afghane en France », elle est co-éditée par la Fondapol et l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, honni des bien pensants pour traiter ce sujet urticant. L’ancien socialiste se garde bien de mentionner la Fondapol. Et ne dit mot du fond de la note, qui montre que la France est devenue un des principaux pays d’accueil des réfugiés afghans (plus de 100 000 en 2024). Or cette migration d’hommes, peu scolarisés, « met à l’épreuve le modèle français d’intégration ». Un sujet sans intérêt, en effet…
Aucun commentaire.