Boualem Sansal, un an dans le piège de la diplomatie franco-algérienne

Judith Waintraub | 13 novembre 2025

RÉCIT - Emmanuel Macron a attribué mercredi la libération de Boualem Sansal aux «efforts constants de la France», qualifiant le président allemand Frank-Walter Steinmeier, qui a obtenu sa grâce, de «tiers de confiance». Un succès diplomatique, alors que le régime algérien est parvenu depuis 2017 à dicter sa loi au président de la République, du refus de reprendre ses ressortissants frappés d’OQTF à l’arrêt de la coopération sécuritaire.

À propos de la note Fondapol de Xavier Driencourt, Politique migratoire : que faire de l’accord franco algérien de 1968 ?, datant de mai 2023 : « L’ambassadeur a rédigé en 2023, pour la Fondapol, une note où il explique pourquoi « aucune politique migratoire cohérente n’est possible sans la dénonciation de l’accord franco-algérien de 1968 ». La promesse de Laurent Nuñez de les « renégocier » dans un sens plus favorable à la France, conformément au vœu du premier ministre Sébastien Lecornu, est selon lui « une grande farce » : « Élisabeth Borne quand elle était à Matignon, Gabriel Attal, puis François Bayrou avaient agité la menace de cette renégociation et rien n’a été fait », énumère-t-il. »

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