Confronté à l’entrisme islamiste, un préfet témoigne

Marie-Amélie Lombard-Latune | 20 mai 2025

Ancien directeur de cabinet de Gérald Darmanin, Alexandre Brugère est aujourd’hui le représentant de l’Etat dans les Hauts-de-Seine

ASSISTER OU NON, quand on est préfet de la République, à une rupture du jeûne ? Le préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, se pose la question quand il reçoit l’invitation lors du ramadan, en mars dernier. Il répond finalement favorablement au président de la mosquée des Abeilles, sachant l’homme attaché à promouvoir un islam compatible avec la République, mais n’ignorant pas, non plus, que d’autres convives seraient « moins attachés aux principes républicains ». Le représentant de l’Etat, qui fut aussi le directeur de cabinet de Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur, se rend à cet « iftar » tout en y prononçant, ditil, « un discours de vérité ».

L’anecdote, racontée dans « Combattre l’islamisme sur le terrain. Témoignage d’un préfet de la République » (Fondapol, mai 2025), traduit bien ce que vivent hauts fonctionnaires et responsables publics au quotidien. Ne pas ostraciser une religion mais ne pas rester silencieux quand on porte atteinte aux valeurs républicaines. Des situations qui ne sont pas toujours réglées par la loi, le récent texte (2021) contre le séparatisme offrant cependant plusieurs leviers contre l’entrisme islamiste.

Retrouvez l’article sur lopinion.fr

Commentaires (0)
Commenter

Aucun commentaire.