« Entre la France et l’Iran, les relations ont toujours été complexes », souligne Emmanuel Razavi

Emmanuel Razavi, Godefroy Pouch | 08 août 2025

Dans son nouveau livre, coécrit avec Jean-Marie Montali, la Pieuvre de Téhéran, le grand reporter franco-iranien Emmanuel Razavi, qui couvre l'actualité du Moyen-Orient pour Valeurs actuelles, raconte comment les services secrets iraniens ont infiltré des universités et des partis politiques d'extrême gauche en France, et révèle leurs méthodes de recrutement.

La jeunesse iranienne, éduquée et majoritairement opposée au régime des mollahs, aspire à des changements profonds. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon une étude publiée récemment par la Fondapol , 81 % des Iraniens s’opposent à la notion même de république islamique. En Iran, la moyenne d’âge est de 32 ans. La jeunesse est très éduquée, 62 % des étudiants sont des femmes. Les mouvements d’opposition prônent, quant à eux, la laïcité et l’égalité hommes-femmes, et refusent toute partition du pays, même si les Kurdes souhaitent leur autonomie. La plupart de ces groupes travaillent à une transition démocratique pacifique, bien qu’ils peinent à se faire entendre par les diplomaties occidentales.

Personnellement, je pense que ces groupes d’opposition iraniens incarnent une promesse d’avenir pour le pays, contrairement à ce que prétendent certains experts qui annoncent le chaos en cas d’effondrement de la République islamique. L’Iran, ce n’est ni l’Irak ni la Libye !

Retrouvez l’article sur valeursactuelles.com

Commentaires (0)
Commenter

Aucun commentaire.