« Il n'y a pas, en France, de “racisme d'atmosphère” »

Vous expliquez dans une note que, dans l’histoire de France, tout va justement à l’encontre de la thèse du racisme structurel ou systémique. C’est-à-dire ? Pour qu’une théorie soit recevable, elle ne doit pas comporter trop d’anomalies. Or la thèse du racisme systémique se heurte à de très nombreuses objections. Elle n’explique pas pourquoi la société française s’est autant diversifiée sur le plan ethnique et religieux ni pourquoi la race est totalement absente de la législation et des politiques publiques. La note publiée par la Fondapol propose donc d’aborder le problème sous un autre angle en essayant de comprendre pourquoi les théories raciales ont été rejetées ou marginalisées. Il s’agit d’un processus de long terme qui résulte d’une histoire singulière, au terme de laquelle la France a été profondément immunisée contre le racisme.

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