Le scandale Galileo, énième rappel de la nécessité de réguler l’enseignement supérieur privé

Classes surchargées, enseignants peu ou pas préparés, promesses d’insertion non tenues, quête effrénée de profits… Le livre que la documentariste Claire Marchal a consacré au géant Galileo, Le Cube. Révélations sur les dérives de l’enseignement supérieur privé (Flammarion, 2025), a remis à l’ordre du jour le nécessaire encadrement de ce secteur qui s’est développé de façon incontrôlée ces dernières années, et accueille aujourd’hui plus d’un étudiant sur quatre.

«  Il est plus facile d’ouvrir un CFA [centre de formation d’apprentis, NDLR] qu’un salon de coiffure  !  », rappelle Laurent Batsch, ancien président de l’université Paris-Dauphine et auteur d’une note pour la Fondapol sur l’enseignement supérieur privé, qui souligne que «  l’idée de subordonner l’exercice d’une activité d’enseignement à des conditions réglementaires est souvent écartée au motif du respect de la libre entreprise  ».