L'Europe ne peut pas fermer les yeux sur la persécution des femmes afghanes

Anne-Marie Rocco | 21 novembre 2025

La reprise discrète de contacts avec l'Etat taliban par l'Allemagne en vue d'expulser des réfugiés afghans a donné des ailes à 19 autres pays européens. L'acceptation tacite et coupable d'un « apartheid de genre ».

Signataire de la lettre du 16 octobre, l’Allemagne est le premier pays d’accueil des réfugiés afghans au sein de l’Union européenne, avec 425 000 ressortissants, selon l’étude réalisée par Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), publiée début juin par la Fondation pour l’innovation politique. Soit plus de quatre fois plus que la France selon la même source (100 000 réfugiés afghans répertoriés dans l’Hexagone en 2024), mais avec les mêmes types de profils des deux côtés du Rhin, indique l’auteur de l’étude : « jeunes, masculins, peu scolarisés » . Les femmes, elles, représentent moins de 20 % de ces exilés . Celles qui ont pu fuir résident la plupart du temps, avec leurs enfants, dans des pays frontaliers de l’Afghanistan

Didier Leschi, « L’immigration afghane en France », Fondapol, juin 2025

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