L'Europe sans antidote face à l'extrême droite

Eric Chol | 27 mai 2025

Edito. La victoire d’un président centriste en Roumanie ne doit pas faire illusion : une vague protestataire et radicale submerge l’Europe.

Comme partout en Europe, à commencer par la Pologne , où se tient le 1er juin le deuxième tour de l’élection présidentielle : le candidat nationaliste Karol Nawrocki a accepté les conditions fixées par le leader d’extrême droite Slawomir Mentzen pour tenter d’obtenir les voix manquantes. Au Portugal, Chega, le mouvement d’extrême droite né en 2019, vient de s’imposer comme la première force d’opposition du pays. Même tremblement de terre en Allemagne, avec l’AfD , qui, avec ses 20,8 % de ses suffrages, a envoyé 152 députés en février au Bundestag. « Sentiment d’une déstabilisation existentielle » Partout, les mêmes tendances sont à l’œuvre, sapant les fondements des démocraties libérales. Un mouvement ancien, né au milieu des années 1990, mais qui n’a cessé de s’amplifier.  » Le thème de l’immigration est un déterminant principal et renvoie à la question générale de ce que certains appellent la crise de l’identité ; je préfère parler de crise patrimoniale : il s’agit d’un sentiment d’une déstabilisation existentielle », explique Dominique Reynié, directeur général du think-tank Fondapol.

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