Musk veut lancer son parti politique, celui « de l'Amérique » : à quoi pourrait-il ressembler ?

Même son de cloche pour Jérôme Perrier, auteur de la note « Le détournement populiste du courant libertaire » pour le think tank libéral Fondapol . « C’est de la tactique pour se poser en alternative aux deux grands partis, ça ne veut pas dire grand-chose » , assure l’historien. « De la même façon, Musk a un certain nombre de fixes comme le pro-natalisme qui n’a rien de libertaire. Sa politique de liberté d’expression peut être perçue comme libertarienne mais peut aussi être un calcul financier pour économiser des coûts considérables de régulation sur ses réseaux. Et même son projet de couper dans les dépenses publiques est une idée assez banale, électoralement séduisante et qu’on retrouve dans pas mal de discours démagogiques. Enfin, j’ai un peu de mal à lui attribuer un mot en « -isme » car ce n’est pas un idéologue. Il a sûrement mille idées à la minute, mais un certain nombre sont contradictoires » , approfondit Jérôme Perrier.

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