Pour le sevrage pornographique

07 avril 2017

IDÉE | Voici un thème original, pour un problème pourtant capital ! La Fondapol se penche sur le porno en ligne, les troubles et addictions que ce marché colossal induit. Première industrie à avoir été en quelque sorte ubérisée, la pornographie désormais essentiellement « online » a ses sites géants aux milliards de vues mensuelles et aux centaines de millions de revenus. L’ensemble drainerait environ 30 % du trafic Internet. Service aisément accessible et dopant notamment la dopamine, l’univers des sites pornos alimente au moins trois graves problèmes. Les enfants y ont accès de plus en plus tôt. L’abondance de l’offre pousse, par lassitude, vers des pratiques plus déviantes. L’accoutumance et la dépendance ont des conséquences psychologiques et sociales graves.

INTÉRÊT | Dans cette note reposant sur la littérature scientifique, rédigée à la première personne, pas de demi-mesure. Il ne sert à rien d’interdire et de censurer. Il faut se contrôler. Pour ne pas subir dépression, anxiété, perte de libido, la modération ne suffit pas. Le sevrage doit autoriser un redémarrage pour une vie sociale et sexuelle plus épanouissante. Il faut une totale désintoxication de ce « rouleau compresseur neurochimique qu’est le porno haut débit ». Et en finir avec les yeux fermés et l’hypocrisie.

www.fondapol.org— Julien Damon

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