«Reconnaissance de la Palestine, un pari diplomatique pour Macron grevé par les fractures françaises»

Guillaume Tabard | 22 septembre 2025

CONTRE-POINT - Discrédité sur la scène nationale - avec 17 % de bonnes opinions dans le baromètre Ifop-JDD il atteint son plancher historique - le chef de l’État peut-il retrouver du crédit sur la scène internationale ?

Si la guerre à outrance menée à Gaza par le gouvernement israélien explique et justifie l’évolution du chef de l’État français, il n’est pas sûr que son initiative clarifie et apaise le débat national. Il faut dire que l’attitude des Insoumis au lendemain de l’attaque du Hamas du 7 Octobre d’un côté et la fuite en avant de Benyamin Netanyahou de l’autre ont tout fait pour électriser ce débat. Deux ans après, toute nuance semble interdite. Ceux qui s’inquiètent de l’impact dans la région de la reconnaissance d’un État palestinien sont pointés du doigt comme étant des « complices d’un génocide ». C’est ce qui arrive aux vingt personnalités (Charlotte Gainsbourg, Alain Minc, Dominique Reynié…) qui ont demandé de lier au minimum cette reconnaissance à la libération des otages israéliens. Tandis que ceux qui applaudissent l’initiative présidentielle sont symétriquement accusés de donner un blanc-seing au Hamas ; alors même que le processus voulu par Paris prévoit une démilitarisation du futur État et de nouvelles élections, en 2026, dont serait exclu le groupe terroriste.

Lire l’article de Guillaume Tabard sur lefigaro.fr et la tribune de Dominique Reynié et 19 autres personnalités sur lefigaro.fr

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