Vingt ans après le référendum de 2005, qu’est devenue la France du non ?

Paul Sugy | 28 mai 2025

ANALYSE - Le 29 mai 2005 a vu, pour la première fois, les électorats populaires de gauche et de droite coaguler pour l’emporter face au bloc central.

Ressuscitant l’inquiétude d’être les laissés-pour-compte de la mondialisation des flux et de l’ouverture des frontières, la mobilisation des « gilets jaunes » a encore pu être analysée comme le réveil d’une France « périphérique » (Christophe Guilluy) ou enracinée dans un « somewhere », par opposition aux élites « anywhere » qui sont de « n’importe où » et donc de nulle part (David Goodhart). Mais, comme le camp du non de 2005, le mouvement des « gilets jaunes » n’a pas manqué d’être réduit médiatiquement à sa caricature, faute sûrement de relais médiatiques suffisants. Le politologue Dominique Reynié, directeur général de la Fondapol, observe d’ailleurs une similitude dans l’émergence, à chaque fois, de porte-parole spontanés venus occuper un vide relatif laissé dans la représentation médiatique de ces deux causes.

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