Oui à la jeunesse engagée qui innove, ose et propose !
Fondapol | 09 novembre 2016
Par Marine Caron et Sarah Nerozzi-Banfi avec Anthony Arciero, Maxime Batandéo, Matthieu Beucher, Félix Canto, Louis Debouzy, Philippine Dolbeau, Fatima El Ouasdi, Thomas Friang, Quentin Genissel, Hamza Maata, Thierry Masson, Zineb Mekouar, Rémi Tell, Maxime Thory, Stéphane Urena.
Quels points communs entre le fait de cultiver son potager en ligne, faire l’appel en classe sur un application plutôt qu’un cahier, promouvoir la place des femmes dans la sphère publique, permettre une aide à domicile adaptée ou encore vendre des jus d’oranges pressées dans les lieux publics ? En apparence, aucune. Et pourtant, toutes ces démarches existent bel et bien. Ce qui les rassemblent, c’est qu’elles résultent de la détermination de jeunes qui ont fait le choix de s’investir et qui ont cru en eux-mêmes afin d’agir pour demain.
Auteures et contributeurs au sein de l’ouvrage Echos d’une jeunesse engagée, nous sommes de ceux qui pensent que ces initiatives, ces volontés et ces parcours méritent d’être mis en avant parce qu’ils représentent la richesse de la jeunesse française aujourd’hui. Une jeunesse engagée, passionnée, déterminée à prendre part à l’avenir qui se dessine. Cette jeunesse, elle peut, elle doit plus que jamais, dans le contexte actuel, être écoutée et considérée à sa juste valeur.
Ces “échos” sont ainsi la résultante d’une volonté commune de prouver que les jeunes s’impliquent et sont désireux de contribuer aux évolutions de notre pays et de notre société, afin que l’avenir promis à la jeunesse française soit à la hauteur de toutes leurs espérances.
La République, la démocratie, les institutions, l’emploi, l’Europe, le numérique sont autant de thématiques qui nous concernent, nous jeunes, directement. Et bien d’autres sujets encore. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes essayés à cet exercice difficile mais pour autant essentiel d’être force de proposition : pour montrer que nous sommes à même de pouvoir discuter et comprendre les enjeux qui nous concernent tous, mais aussi pour démontrer que la jeunesse est capable de contribuer au débat public en mettant en exergue les sujets et propositions que nous estimons prioritaires pour tous.
Ethique, chômage, culture, innovation, sport, citoyenneté… Tels sont les thèmes sur lesquels nous voulons, entre autres, être entendus et écoutés. Par ces revendications, il ne s’agit pas de revêtir nos robes d’avocats et défendre le culte de la jeunesse à tout prix. Nous en dénonçons toutefois l’excès inverse, consistant à reléguer par principe au second rang toute une partie des jeunes générations au nom de prétextes falsifiés, alors même que celles-ci n’aspirent qu’à agir et prendre en mains certains pans de leur avenir. Preuve en est, la jeunesse représente aujourd’hui la société de demain, celle qui innove, ose et propose, qu’elle agisse dans le secteur associatif, de l’entrepreunariat ou des services publics.
Voici donc notre démarche : mettre en lumière les talents d’aujourd’hui qui feront demain. Une démarche qui s’accompagne d’un objectif prioritaire : donner la parole à ceux qui la prennent trop peu. Grâce aux deux co-auteurs et au travers des 17 thématiques illustrées par chacun des 17 contributeurs, nous voulons diffuser un double message : enjoindre à la jeunesse de se lancer, de prendre le risque d’entreprendre et prouver, par cette occasion, que l’investissement ne vient pas toujours des aînés. C’est l’idéal vers lequel souhaite tendre cet ouvrage, composé de 98 propositions que nous souhaitons aujourd’hui verser au débat public d’idées.
Notre force est notre complémentarité, notre capacité à s’enrichir par nos différences d’âges, d’expériences, de maturité, d’engagement… Notre audace est d’avoir osé ! Aujourd’hui, le constat est là, les propositions existent, le reste dépend de ce que chacun de nous décidera d’en faire. A bon entendeur…
http://www.echos-jeunesse-engagee.com/
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