Workiz : la startup qui rémunère les étudiants au succès !

Farid Gueham | 30 mars 2016

20951986570_62925a916d_oWorkiz : la startup qui rémunère les étudiants au succès !

par Farid Gueham

François Marie est le cofondateur de la startup Workiz, une startup lancée en janvier 2015, dont l’objectif est de démultiplier la force commerciale des entreprises, grâce au dynamisme et à la flexibilité d’étudiants sélectionnés non plus en fonction de leurs diplômes, mais de leur envie de réussir leur entrée sur le marché du travail.

Workiz.com fait le pari de booster le développement des entreprises grâce à son réseau d’étudiants.

La startup se veut une plateforme au service des entreprises dont l’objectif est de démultiplier leur force commerciale, grâce à des étudiants rémunérés non pas sur un barème à la mission, mais en fonction de l’atteinte d’objectifs prédéterminés : l’entreprise fixe des objectifs commerciaux élémentaires qu’elle souhaite atteindre : il peut s’agir d’une vente, un rendez-vous, d’une mission de prospection. La motivation est un critère central : l’étudiant qui s’engage n’est rémunéré qu’à la condition que l’objectif soit atteint. Impitoyable ? Non, plutôt stimulant, à en croire François Marie, pour qui la motivation de ses commerciaux mercenaires n’est pas la seule force de l’entreprise  « les entreprises peuvent alors croître et conquérir de nouveaux territoires, grâce à un exceptionnel réseau de commerciaux, réparti dans toute la France. Aujourd’hui, Workiz, c’est plus de 2500 étudiants, 1420 missions postées, et plus de 280 entreprises clientes ». Créer un profil sur Workiz ? Rien de plus simple: l’étudiant y renseigne son état civil, son parcours. Une fois validé, il postule aux offres en accédant aux missions ouvertes. Il s’engage enfin à intervenir sur une problématique stratégique, comme l’identification et l’acquisition de clients par exemple.

La rémunération au succès : une sorte de « ludification », de « gamification » de la démarche commerciale.

Lorsque les entreprises proposent leurs missions, « elles déterminent elles-mêmes le prix du succès ». Une entreprise peut vendre un produit 100 euros, et s’engager à rémunérer l’étudiant 20 euros par vente. La force commerciale de l’entreprise est autofinancée par le succès. Le métier de commercial est « gamifié ». Autre avantage de la rémunération au succès, une certaine liberté pour l’étudiant qui n’est plus dans une logique de présence, de contraintes horaires, mais dans un engagement plus sincère, conditionnée par le seul succès de sa mission. L’implication est à la hauteur du résultat et non plus des moyens.

Quel intérêt pour l’étudiant de cette mission au succès ?

Dans un premier temps, les expériences, courtes et enrichissantes permettent d’étoffer le cv de l’étudiant. Workiz se veut donc une porte d’entrée dans le monde de l’entreprise, plus accessible que le combo« cdi-licorne » dans une grande entreprise du CAC 40. « Le métier de commercial, c’est un métier qui permet de rentrer dans le monde de l’entreprise par la grande porte. Il permet également de créer un énorme réseau d’insertion professionnelle. Enfin, les fonctions commerciales sont très attractives du point de vue de la rémunération : si on regarde les CDI, les métiers de commerciaux sont payés 57% plus cher que les autres » précise François Marie.

Pour l’entreprise, la mission au succès c’est aussi un test préalable au recrutement.

La démarche est rassurante : Workiz permet à l’entreprise de tester sur le terrain le potentiel de chaque étudiant. La valeur « test » réside également dans l’échelle de la mission : les entreprises qui missionnent Workiz, veulent démultiplier leur force commerciale. « Une mission testée sur la plateforme, autour de 3 étudiants-commerciaux, si elle génère du succès, peut tout à fait être envisagée à une plus grande échelle, autour de  10, 20, 30 commerciaux ».

Sur quels critères Workiz recrute-elle ses étudiants-commerciaux ?

Le vecteur principal de recrutement, c’est le bouche à oreille, mais la valeur première reste la motivation. Workiz se défend par ailleurs de vouloir limiter son vivier aux grandes. « Ce qui compte pour nous, c’est de trouver des étudiants motivés, par recommandation, mais aussi à travers un test de sélection, un parcours de motivation sur le site «  le parcours de l’échec ». Incubée à HEC, accélérée au NUMA, la jeune pousse se concentre aujourd’hui sur sa levée de fonds. La startup est à la recherche de 500 000 euros. Les investisseurs, convaincus par le potentiel du projet ont déjà répondu présents. Pour François Marie, l’enjeu sera dès lors de se développer, de grandir tout en restant fidèle à l’esprit de proximité de son projet « aujourd’hui Workiz est nationale et locale, demain, elle sera globale et locale, avec des commerciaux de terrain, mais dans le monde entier ».

Pour aller plus loin :

– Site de la startup « Workiz.com »

– « Les 10 finalistes du concours de pitch Echos START », Les Echos.fr

– « Workiz enrichit le CV des étudiants par des missions rémunérées au succès ! », 1001startups.fr

– Interview de Francois Marie, cofondateur de Workiz « Entrepreneurs, ayez enfin une force commerciale ! »

– « . Workiz, l’accélérateur de croissance des startups ! », Early Adopters Paris.

– « La startup Workiz accélère la croissance des entreprises grâce aux étudiants », MyRhLine.

– « Salaires 2013 : sortie de crise pour les commerciaux », étude Uptoo Sales Talent Search

 crédit photo flickr: moncommunique depresse

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