Confinement collectif, mutations intimes

Anne Muxel, Julien Damon | 24 septembre 2020

Idée. Confinement global et masquage général ont des conséquences macroéconomiques majeures. Ces transformations importantes de nos existences personnelles retentissent profondément sur la qualité et l’intensité de nos vies sociales et familiales. Anne Muxel, pour la Fondapol, montre que les intimités ressortent potentiellement bouleversées, en tout ou partie, des premiers mois de la crise du coronavirus. Compilant et analysant les données sur nos comportements (sexualité diminuée mais sites porno davantage consultés, isolement renforcé et face-à-face accentué), le travail de la sociologue ouvre sur des questions importantes.

Intérêt. Va-t-on vers un baby-boom ou un divorce-boom ? L’avenir immédiat le dira. Cette note traite, plus largement, d’une question passionnante : « Comment être proches tout en restant à distance ? » La période d’encadrement des libertés et de repli obligé sur la sphère privée et sur des écrans omniprésents peut déboucher sur de nouvelles formes de solidarité comme de repli, ainsi que sur de « nouveaux équilibres humains ». Ce qui, tout le monde en conviendra, n’est pas rien.

« De la distanciation sociale à la distanciation intime », Anne Muxel, juin 2020.

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