Le retour de la dissuasion nucléaire

Pauline Jacot | 18 novembre 2022

Alors que la guerre frappe à nouveau l'Europe, la revue de la Fondapol soulève la question de l'avenir et de la pertinence de la dissuasion nucléaire telle qu'elle existait au temps de la guerre froide.

Le propos.La guerre en Ukraine et les menaces de Vladimir Poutine ont violemment rappelé à l’Europe que la dissuasion nucléaire n’était pas une arme psychologique dépassée, qui n’appartiendrait qu’à l’époque, révolue, où un rideau de fer fracturait le continent. Mais pourquoi est-elle réapparue si subitement ? Quel rôle a-t-elle aujourd’hui ? Quelle pertinence dans un monde où 9 Etats disposent désormais de l’arme nucléaire ? La revue de la fondation pour l’innovation politique propose une analyse des avantages et inconvénients pour la France de conserver les moyens d’une telle stratégie, dans les domaines industriels, technologiques et géopolitiques.

L’intérêt. 77 ans après la première explosion nucléaire dans le désert d’Alamogordo le 16 juillet 1945, certains éléments fondamentaux de la dissuasion nucléaire restent d’actualité, « l’aura de terreur » qu’elle suscite par exemple. Qu’en est-il de l’arme informatique ? Ou de la « dissuasion spatiale » ? Peuvent-elles se substituer totalement à la dissuasion nucléaire aujourd’hui ? Une analyse complète où l’on apprend que la dissuasion est bien plus un art qu’une science, et que pour maîtriser complètement ce processus psychologique, il vaut mieux savoir jouer au poker qu’aux échecs.

 

Retrouver l’article sur lesechos.fr

Bruno Tertrais, Quel avenir pour la dissuasion nucléaire ?, Fondation pour l’innovation politique, octobre 2022.

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