La Fondation pour l’innovation politique, le GREPIC (Groupe de recherches et d’études pluridisciplinaires sur l’Italie contemporaine) du CERI-Sciences Po et le Centre Europe de la direction des Affaires internationales et des Échanges de Sciences Po ont le plaisir de vous inviter à la demi-journée d’étude : « L’Italie entre innovation et conservation », le lundi 6 avril 2009, de 14h30 à 18h30.
« La longue et difficile route vers la modernisation du système politique et institutionnel », par Giovanni Guzzetta, professeur de droit public à l’université Rome-II, président du Comité de promotion des référendums électoraux.
« La droite. Le parti unique de la droite (Popolo della libertà) entre présidentialisation et problèmes de démocratie interne », par Sofia Ventura, professeur de science politique à l’université de Bologne.
« La gauche. Le Parti démocrate à la recherche d’une identité », par Marc Lazar, professeur des universités en histoire et sociologie politique à Sciences Po et à la Luiss de Rome.
« Bipartisme, bipolarisation. Comparaison entre les évolutions en France et en Italie », avec Ilvo Diamanti, professeur de sociologie politique à l’université d’Urbino, Gérard Grunberg, directeur de recherche au CNRS-Sciences Po, et Pasquale Pasquino, directeur de recherche au Centre de théorie et analyse du droit à l’EHESS, professeur à New York University.
Avec un système politique assez proche de celui de la IVe République française, l’Italie a commencé, il y a quinze ans, un long parcours de transition qui n’est pas achevé aujourd’hui. Depuis 1994, le système politique italien a connu d’importants changements, dont le plus significatif a été la bipolarisation du système partisan. Les élections d’avril 2008 ont renforcé cette bipolarisation, ouvrant la voie à un possible bipartisme. Pourtant, le système des partis n’est pas encore consolidé et les deux forces politiques principales ont du mal à acquérir une physionomie claire quant à leur organisation, leurs références et leurs valeurs. En outre, le système institutionnel n’a pas changé et, même si des réformes des institutions sont évoquées depuis plusieurs années, les forces politiques n’ont eu ni la volonté ni la capacité de poursuivre un réel processus de révision constitutionnelle. Quelles sont les perspectives politiques et institutionnelles d’un pays en transition depuis quinze ans ?
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