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D’ici 2030, plus de 80% de la consommation de gaz et 90% de la consommation de pétrole dans l’UNion européenne seront assurés par les importations. Garantir la sécurité de l’approvisionnement énergétique européen implique d’en diversifier les sources d’approvisionnement. La région de la mer Noire constitue à cet égard un enjeu stratégique pour l’Union. Par ailleurs, les Européens ne peuvent se satisfaire de laisser entièrement à d’autres le soin d’y régler les conflits et les échanges économiques entre les pays riverains avec lesquels ils ont depuis longtemps de solides attaches culturelles et économiques.A cet effet, Andreas Shockenhoff retient une approche régionale pragmatique, fondée sur des projets communs d’intérêt régional, gérée politiquement par un Conseil de la mer Noire. Une telle stratégie permet-elle de renforcer la protection des intérêts européens dans cette région ? Garantit-elle l’amélioration de la coopération avec les partenaires clés de la région que sont la Russie et la Turquie ?
Le 7 novembre 2007, la Fondation pour l’innovation politique organisait un petit-déjeuner débat intitulé « Indépendance énergétique de l’UE : l’enjeu de la mer Noire » auquel participaient Andreas Schockenhoff (membre du Bundestag, vice-président du groupe CDU-CSU, président du groupe d’amitié interparlementaire franco-allemand, coordinateur fédéral pour la collaboration germano-russe au niveau de la société, auteur du document de travail Pour une politique régionale de l’UE autour de la mer Noire publié par la Fondation pour l’innovation politique), Agnija Rasa (membre du cabinet du commissaire européen en charge de l’énergie Andris Piebalgs) et Alexandre Vulic (sous-directeur de l’Europe orientale au ministère des Affaires étrangères).
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