Le populisme : une tentation française

Julien Damon | 12 novembre 2020

Idée. Foin de tergiversations érudites sur la nature et le contenu du populisme, un travail de la Fondapol s’attache aux perspectives possibles d’une victoire populiste en 2022. Alors qu’il a longtemps été psalmodié « la jeunesse emm… le Front national », aujourd’hui un quart des 18-24 ans se disent déjà certains ou presque de voter pour le Rassemblement national. Quand Donald Trump perd la présidentielle américaine, la probabilité de succès d’une Marine Le Pen (ou d’un autre de ce camp, d’ailleurs) se renforce. Sans inéluctabilité toutefois.

Intérêt. La Fondapol fait oeuvre utile avec les vagues de son enquête sur la protestation électorale. A la question : « Pourriez-vous en 2022 vous abstenir, voter blanc, populiste ou anticapitaliste ? », 8 Français sur 10 répondent, en septembre 2020, oui. L’opinion conjoncturelle et les préférences détaillées ont certes le temps de changer. En revanche, le climat général, dit de « déconsolidation démocratique », est probablement là pour durer. Parmi les formules fleuries et connues autour du vote, l’appréciation « élections, piège à c… » devient « élections, clapet à contestations ».

« 2022, le risque populiste en France », vagues 2 et 3, Fondapol, octobre 2022.

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